Après une introduction sur Réseaudencia et Audencia pour Elles (missions et prochains événements), l’intervenante s’est basée sur la présentation des résultats de l’étude « Quand les cadres parlent de stress au travail » pour animer les échanges. Cet atelier a permis de réunir hommes et femmes autour du sujet du stress, un phénomène amplifié par la crise économique, les réorganisations et les avancées des moyens de communication.
Bien qu’un cadre légal oblige les organisations à prévenir les situations de stress (le stress positif n’est plus à l’ordre du jour), le constat est loin des déclarations officielles : selon l’étude APEC, publiée en mars 2010, 66% des cadres ressentent un niveau de stress élevé ou très élevé, tandis que les organisations se contentent de « solutions cosmétiques » de lutte contre le stress et non de prévention. Les participants issus de différents secteurs (agroalimentaire, services, banque…) et de différentes fonctions (finance, coaching, marketing, RH, conseil…) ont fait part des raisons qui ont motivé leur présence : affaire personnelle (touchés personnellement par le stress), questionnements (côté subjectif du stress), intérêt professionnel (travail sur les risques psychosociaux et sur des formations de prévention du stress).
Ils se sont ensuite exprimés avec transparence sur les sujets suivants :
- Des expressions et facteurs de stress différents chez les femmes et les hommes
- Des facteurs de stress qui ont évolué au cours des années
- Les moyens de détecter les personnes en situation de stress extrême
- Le danger du présentéisme et du modèle « no life » en entreprise
- Les moyens d’atténuation ou de prévention du stress :
o Soutien de collègues : pouvoir échanger autour de soi,
o Formation (« savoir dire non », « comment s’éclater au boulot »)
o Echanger autour de soi
o Echanger avec le supérieur hiérarchique
o La médecine du travail en dernier recours
Enfin, ils ont tenté de donner des réponses à la question du rôle des organisations dans la prévention du stress : une piste évoquée a été la responsabilité du top management de donner du sens au travail (cf. Pyramide des besoins de Maslow) et à intéresser les cadres à ce pour quoi ils sont là.
- Des facteurs de stress qui ont évolué au cours des années
- Les moyens de détecter les personnes en situation de stress extrême
- Le danger du présentéisme et du modèle « no life » en entreprise
- Les moyens d’atténuation ou de prévention du stress :
o Soutien de collègues : pouvoir échanger autour de soi,
o Formation (« savoir dire non », « comment s’éclater au boulot »)
o Echanger autour de soi
o Echanger avec le supérieur hiérarchique
o La médecine du travail en dernier recours
Enfin, ils ont tenté de donner des réponses à la question du rôle des organisations dans la prévention du stress : une piste évoquée a été la responsabilité du top management de donner du sens au travail (cf. Pyramide des besoins de Maslow) et à intéresser les cadres à ce pour quoi ils sont là.